Quel chauffage choisir ?
Réduire la facture énergétique, limiter les émissions de gaz à effet de serre et bénéficier d’avantages fiscaux. Voilà les enjeux d’une réflexion bien menée sur le mode de chauffage de la maison.
Des enjeux économiques et écologiques
- Bien choisir son chauffage est à la fois un enjeu économique et écologique pour une famille. Avec la production d’eau chaude sanitaire, le chauffage représente environ 70 % de la facture énergétique d’un foyer. Et 81 % des émissions de CO2 d’une maison proviennent du chauffage…
- Alors il est indispensable de faire le bon choix, d’autant que les propositions se multiplient, tout comme les choix techniques.
Les systèmes au gaz
- Si le gaz se taille toujours la part du lion, quelques tendances de fond apparaissent : au cours des dernières années, le fioul a connu une baisse continue de son utilisation (aujourd’hui 15 % des installations), tandis que l’électricité enregistre tous les ans une progression importante de ses parts de marché pour se situer aujourd’hui aux environs de 30 %, avec toutefois un phénomène notable.
- Selon l’Ademe, 80 % des systèmes de chauffage installés dans des bâtiments neufs étaient électriques, avec trois explications :
■un investissement initial réduit,
■une grande simplicité de mise en oeuvre
■un entretien limité. - Une dernière tendance s'est également imposée et devrait monter en puissance très significativement dans les prochaines années : de nouvelles technologies entrent dans les foyers, qu’il s’agisse de la pompe à chaleur, des systèmes faisant appel au bois ainsi que le solaire thermique.
- Si le gaz se taille toujours la part du lion, quelques tendances de fond apparaissent : au cours des dernières années, le fioul a connu une baisse continue de son utilisation (aujourd’hui 15 % des installations), tandis que l’électricité enregistre tous les ans une progression importante de ses parts de marché pour se situer aujourd’hui aux environs de 30 %, avec toutefois un phénomène notable.
- Selon l’Ademe, 80 % des systèmes de chauffage installés dans des bâtiments neufs étaient électriques, avec trois explications :
■un investissement initial réduit,
■une grande simplicité de mise en oeuvre
■un entretien limité. - Une dernière tendance s'est également imposée et devrait monter en puissance très significativement dans les prochaines années : de nouvelles technologies entrent dans les foyers, qu’il s’agisse de la pompe à chaleur, des systèmes faisant appel au bois ainsi que le solaire thermique.
Le choix de la performance
- L’offre de chaudière au gaz ou au fioul est extrêmement vaste. Toutefois, compte tenu du prix de l’énergie et des contraintes de plus en plus fortes qui pèsent sur les émissions de CO2, il convient de s’orienter désormais vers des produits très performants, c’est-à-dire qui bénéficient d’un très bon rendement.
- Ce sont les chaudières à condensation qui offrent aujourd’hui, dans cette catégorie de produits, les meilleurs résultats. La technologie mise en oeuvre est la suivante quelle que soit l’énergie choisie : en condensant la vapeur d’eau des gaz de combustion, la chaudière récupère de l’énergie. Cela permet de réduire de 15 à 20 % la consommation de gaz ou de fioul, avec à la clé un meilleur respect de l’environnement. Il est possible de choisir une chaudière à condensation utilisant la technique de la ventouse ; elle évite l’aménagement d’une cheminée pour l’évacuation des gaz de combustion et permet à la chaudière de s’approvisionner en air frais directement depuis l’extérieur de la maison.
Les pompes à chaleur
- La pompe à chaleur est un système de chauffage thermodynamique qui puise la chaleur du sol et de l’eau des nappes phréatiques (pour les pompes géothermiques) ou de l’air (pour les pompes aérothermiques) et la restitue à un niveau de température plus élevé. Ce système est énergiquement économe puisque l’énergie électrique utilisée est cantonnée au fonctionnement du compresseur et au fonctionnement de la pompe.
- Quant à la chaleur puisée et restituée par la pompe, elle est inépuisable…
- Plusieurs solutions s’offrent à ceux qui veulent s’équiper d’une pompe à chaleur.
L’énergie peut être puisée soit dans l’air, soit dans l’eau, soit dans le sol. Elle peut également être restituée de diverses manières :
■ via un plancher chauffant basse température,
■ via des radiateurs basse température, au moyen de ventilo-convecteurs à eau ou à détente directe. - Le coût de l’investissement peut varier de manière importante puisqu’il peut être compris, suivant les estimations de l’Ademe, entre 65 et 185 euros par m2 chauffé en fonction de la technologie choisie. Et le choix n’est pas qu’une question de coût ou de goût. Il peut également, dans un certain nombre de cas, être dicté par le terrain entourant la maison à chauffer.
Le solaire thermique
- En Europe, la France est sans doute l’un des pays où la technologie solaire thermique est la moins développée. Cependant, les parts de marché de ce mode de chauffage tendent à augmenter sensiblement. L’installation comporte bien évidemment des capteurs solaires, mais également un système de distribution et de stockage de l’énergie thermique, des émetteurs de chaleur (radiateurs basse température ou plancher chauffant) et un système de régulation. Par ailleurs, le dispositif doit être complété par un système de chauffage d’appoint destiné à pallier les insuffisances du rayonnement solaire.
- Il est généralement recommandé de le coupler au système de régulation qui va gérer la mise en route et l’arrêt de l’appoint en fonction de l’ensoleillement et de la demande en chauffage. Il est à noter que lorsque l’on fait installer un système de chauffage solaire thermique, il est conseillé de le coupler avec le système de production d’eau chaude sanitaire afin d’améliorer le rendement et le retour sur investissement de l’installation.
Le chauffage au bois
- Chauffer une maison au bois ne veut pas dire effectuer un retour en arrière de plusieurs siècles est installer une cheminée dans chaque pièce de la maison. Il est possible d’équiper cette dernière (si elle dispose d’un espace adapté) d’une chaudière à bois raccordée au réseau de chauffage central.
- Chaudière à tirage naturel à combustion montante, ou à combustion horizontale, chaudière turbo, chaudière à plaquettes, chaudière à granulés, les options sont variées avec, à la clé, des différences de rendement pouvant varier de 55 à 90 %.
- Il faut ajouter la possibilité d’installer un insert ou un foyer fermé dans une cheminée ou un poêle. Bien que le prix du bois ait tendance à augmenter, ce mode de chauffage reste, selon l’Ademe, le plus économique avec un coût de 40 euros/MWh.